LE SAVIEZ-VOUS ?

Un générique dont la musique, signée Lalo Schifrin, est devenue mondialement célèbre et a été reprise, copiée, parodiée... Un gimmick, le magnétophone à bandes planqué dans les endroits les plus improbables, dont l'enregistrement inclut obligatoirement la phrase « Votre mission, si toutefois vous l'acceptez », et qui finit immanquablement par s'autodétruire... « Mission impossible » a été multidiffusé en France depuis 1967. Mais la série garde encore quelques secrets.

Il faut savoir qu'elle a été inspirée par le film « Topkapi ». Dans ce classique de 1964 de Jules Dassin, une équipe de divers talents est recrutée pour un casse dans un musée d'Istanbul. Exactement le principe de « Mission impossible ». Bruce Geller, créateur de la série, ne s'est jamais caché de sa source d'inspiration.

Jim Phelps a failli ne jamais exister. Dans la première saison, ce n'est pas lui qui dirige l'équipe, mais un certain Dan Briggs, interprété par Steven Hill. Problème, alors que les cadences de tournage sont infernales, Hill, juif orthodoxe, refuse de travailler le vendredi soir et le samedi. En conflit avec les producteurs, il est viré dès la fin de la première saison, laissant le champ libre à Peter Graves.

Pour finir, les producteurs inventèrent une clause d'embauche spéciale concernant l'un des personnages de la série : Willy.  « Etes-vous capable de soulever une valise contenant un homme, sans avoir l'air de faire des efforts ? » demande le créateur de la série à l'acteur Peter Lupus. La réponse étant positive -- et la scène est visible dans le premier épisode de ce soir --, Lupus sera de l'aventure. Mission impossible jusqu'à la fin.