BOOGIE NIGHTS
En 1977, le jeune Eddie Adams est plongeur
dans une boîte de nuit à la mode de San Fernando Valley, banlieue de Los
Angeles. Sa vie de famille n'est pas rose entre un père soumis et une
mère hystérique qui lui reproche d'être un raté. C'est alors qu'il fait
la connaissance de Jack Horner, qui va le propulser dans le monde du
cinéma porno. A une époque où le sexe est un plaisir sans danger et le
plaisir une industrie, Eddie devient une star international sous le nom
de Dirk Diggler...
Ma critique : Paul Thomas Anderson réalise ici avec talent son évocation de l'âge d'or de la pornographie aux Etats-Unis. Pour cela, il s'entoure d'un gros casting : Mark Whalberg (La planète des singes, Max Payne), Burt Reynolds (Délivrance, L'équipée du Canonball), Julianne Moore (Savage Grace, Hannibal), Heather Graham (Very Bad trip, From Hell), Don Cheadle (Hotel Rwanda, L'élite de Brooklyn), Philip Seymour Hoffman (Doute, Good morning England), William H. Macy (Cellular, Bande de sauvages), John C. Reilly (Frangins malgré eux, The promotion) et Thomas Jane (The Mist, The Punisher). Dans l'ambiance si particulière (et magnifiquement restituée) des années 70-80, le récit de l'ascension d'un jeune acteur dans l'univers du X, ses heures de gloires puis sa descente aux enfers, est remarquablement conté et malgré la longueur du film (2h30), on ne s'ennuie jamais. La bande originale est à la hauteur et l'on retrouve avec plaisir des interprètes célèbres de l'époque (Boney M., Emotions, The Commodores, Marvin Gaye, The Beach Boys ou Electric Light Orchestra). Certaines scènes sont crues, notamment au niveau des dialogues, mais Anderson évite avec soin de tomber dans le piège du voyeurisme pur et dur. Quelques passages sont dérivés de la vie de l'acteur John Holmes (notamment le passage du massacre de Mullohand Drive), et l'on plonge dans l'envers du décor avec curiosité. L'argent coule à flot, la drogue également, les femmes sont faciles et l'insouciance est de mise jusqu'au moment où... "Boogie Nights" est une réussite car il ne nous fait pas uniquement survoler le sujet, il nous y plonge totalement. Un long métrage à découvrir.
Date de sortie en France : 18 mars 1998
Date de sortie en DVD : 03 juin 2008
Bande-annonce : CLIQUEZ ICI !!!
Ma critique : Paul Thomas Anderson réalise ici avec talent son évocation de l'âge d'or de la pornographie aux Etats-Unis. Pour cela, il s'entoure d'un gros casting : Mark Whalberg (La planète des singes, Max Payne), Burt Reynolds (Délivrance, L'équipée du Canonball), Julianne Moore (Savage Grace, Hannibal), Heather Graham (Very Bad trip, From Hell), Don Cheadle (Hotel Rwanda, L'élite de Brooklyn), Philip Seymour Hoffman (Doute, Good morning England), William H. Macy (Cellular, Bande de sauvages), John C. Reilly (Frangins malgré eux, The promotion) et Thomas Jane (The Mist, The Punisher). Dans l'ambiance si particulière (et magnifiquement restituée) des années 70-80, le récit de l'ascension d'un jeune acteur dans l'univers du X, ses heures de gloires puis sa descente aux enfers, est remarquablement conté et malgré la longueur du film (2h30), on ne s'ennuie jamais. La bande originale est à la hauteur et l'on retrouve avec plaisir des interprètes célèbres de l'époque (Boney M., Emotions, The Commodores, Marvin Gaye, The Beach Boys ou Electric Light Orchestra). Certaines scènes sont crues, notamment au niveau des dialogues, mais Anderson évite avec soin de tomber dans le piège du voyeurisme pur et dur. Quelques passages sont dérivés de la vie de l'acteur John Holmes (notamment le passage du massacre de Mullohand Drive), et l'on plonge dans l'envers du décor avec curiosité. L'argent coule à flot, la drogue également, les femmes sont faciles et l'insouciance est de mise jusqu'au moment où... "Boogie Nights" est une réussite car il ne nous fait pas uniquement survoler le sujet, il nous y plonge totalement. Un long métrage à découvrir.
Date de sortie en France : 18 mars 1998
Date de sortie en DVD : 03 juin 2008
Bande-annonce : CLIQUEZ ICI !!!