THE COMPANY MEN
Bobby Walker est lincarnation même du rêve
américain : il a un très bon job, une merveilleuse famille, et une
Porsche toute neuve dans son garage. Mais lorsque la société qui
lemploie réduit ses effectifs, Bobby se retrouve au chômage, tout comme
ses collègues Phil Woodward et Gene McClary. Les trois hommes sont
alors confrontés à une profonde remise en cause de leur vie dhommes, de
maris et de pères de famille.
Bien loin de ses talents de cadre supérieur, Bobby se retrouve obligé daccepter un emploi dans le bâtiment pour le compte de son beau-frère. Cette expérience va le pousser à découvrir quil y a peut-être plus important dans lexistence que de courir après la réussite
Ma critique : Cette satyre du monde du travail aux États-Unis, à défaut d'être passionnante, n'en reste pas moins intéressante. Grâce à son casting trois étoiles, elle nous promène dans le monde impitoyable du business haut de gamme, en nous démontrant bien qu'en ces temps de crise, personne n'est à l'abri de la perte d'emploi. Cette dernière, lorsqu'elle touche un cadre haut placé habitué à baigner dans l'opulence financière, peut s'avérer particulièrement inconfortable, voire même dramatique. Trahisons, fausses amitiés et hypocrisie sont à l'honneur, notamment toute la première partie du film. Les destins des trois protagonistes sont à l'opposé les uns des autres, mais la manière dont ils sont traités n'est jamais ennuyeuse. Pourtant, on ne peut pas dire que le rythme soit vraiment élevé ni que les rebondissements soient légions. Cependant, tout en pudeur, le réalisateur John Wells avance ses pions comme sur un échiquier pour mettre en place trois histoires parallèles. C'est assurément bien fait, mais le spectateur allergique aux discussions inérantes au monde des affaires et des finances risque quelquefois de se sentir légèrement déconnecté. "The company men" ne plaira pas au panel entier de spectateurs, mais devrait rencontrer son public, notamment les personnes aimant les critiques sociales, sans déferlement de violence ni effets de manches.
Date de sortie en France : 30 mars 2011
Bande-annonce :
Bien loin de ses talents de cadre supérieur, Bobby se retrouve obligé daccepter un emploi dans le bâtiment pour le compte de son beau-frère. Cette expérience va le pousser à découvrir quil y a peut-être plus important dans lexistence que de courir après la réussite
Ma critique : Cette satyre du monde du travail aux États-Unis, à défaut d'être passionnante, n'en reste pas moins intéressante. Grâce à son casting trois étoiles, elle nous promène dans le monde impitoyable du business haut de gamme, en nous démontrant bien qu'en ces temps de crise, personne n'est à l'abri de la perte d'emploi. Cette dernière, lorsqu'elle touche un cadre haut placé habitué à baigner dans l'opulence financière, peut s'avérer particulièrement inconfortable, voire même dramatique. Trahisons, fausses amitiés et hypocrisie sont à l'honneur, notamment toute la première partie du film. Les destins des trois protagonistes sont à l'opposé les uns des autres, mais la manière dont ils sont traités n'est jamais ennuyeuse. Pourtant, on ne peut pas dire que le rythme soit vraiment élevé ni que les rebondissements soient légions. Cependant, tout en pudeur, le réalisateur John Wells avance ses pions comme sur un échiquier pour mettre en place trois histoires parallèles. C'est assurément bien fait, mais le spectateur allergique aux discussions inérantes au monde des affaires et des finances risque quelquefois de se sentir légèrement déconnecté. "The company men" ne plaira pas au panel entier de spectateurs, mais devrait rencontrer son public, notamment les personnes aimant les critiques sociales, sans déferlement de violence ni effets de manches.
Date de sortie en France : 30 mars 2011
Bande-annonce :