LA FILLE DU PUISATIER
En coupant à
travers champs pour aller porter le déjeuner à son père, Patricia
rencontre Jacques. Elle a dix-huit ans, il en a vingt-six. Elle est
jolie, avec des manières fines de demoiselle ; il est pilote de chasse
et beau garçon. Un peu de clair de lune fera le reste à leur seconde
rencontre. Il n'y aura pas de troisième rendez-vous : Jacques est envoyé
au front. Patricia attendra un enfant de cette rencontre. Les riches
parents du garçon crieront au chantage, Patricia et son père, le
puisatier, auront seuls la joie d'accueillir l'enfant. Une joie que les
Mazel leur envieront bientôt et chercheront à partager, car Jacques est
porté disparu...
Ma critique : Quelle tâche ardue que de succéder à Raimu et Fernandel. Daniel Auteuil (Donnant donnant, Jean de Florette) s'y attelle non sans talent. La réalisation est propre, soignée, et l'univers de Marcel Pagnol est correctement restitué. Nicolas Duvauchelle (La fille du RER, Braquo) est parfait et tout en charme ambigu, Sabine Azéma (Donnant donnant, Les herbes folles) parfaite en mère possessive et hautaine et la jeune Astrid Berges-Frisbey (La première étoile, Un barrage contre le Pacifique), bien que frôlant quelquefois la récitation, arrive à nous faire adhérer à son personnage. Mais l'évidence, c'est Daniel Auteuil qui nous l'éclate au visage. En effet, cet acteur au talent incontournable illumine l'écran à chaque apparition, nous faisant passer du rire au larmes avec une facilité déconcertante. Raimu n'aurait pas eu à rougir de la prestation de son successeur. Le bémol de cet opus de "La fille du puisatier" vient du problème de crédibilité de Kad Mérad (Bienvenue chez les ch'tis, Safari). Et pourtant, au fur et à mesure du temps qui passe, ce dernier arrive à nous faire oublier son accent forcé et s'en tire finalement avec les honneurs. Par contre, Jean-Pierre Darroussin (L'immortel, Dialogue avec mon jardinier), lui, rencontre les pires difficultés avec l'accent provençal et le moins que l'on puisse dire, c'est que cela se voit ! Sans avoir la puissance de l'original, ce film est un divertissement populaire (et ce n'est pas péjoratif) qui devrait plaire aux jeunes comme aux moins jeunes. Deux étoiles et demies.
Date de sortie en France : 20 avril 2011
Bande-annonce :
Ma critique : Quelle tâche ardue que de succéder à Raimu et Fernandel. Daniel Auteuil (Donnant donnant, Jean de Florette) s'y attelle non sans talent. La réalisation est propre, soignée, et l'univers de Marcel Pagnol est correctement restitué. Nicolas Duvauchelle (La fille du RER, Braquo) est parfait et tout en charme ambigu, Sabine Azéma (Donnant donnant, Les herbes folles) parfaite en mère possessive et hautaine et la jeune Astrid Berges-Frisbey (La première étoile, Un barrage contre le Pacifique), bien que frôlant quelquefois la récitation, arrive à nous faire adhérer à son personnage. Mais l'évidence, c'est Daniel Auteuil qui nous l'éclate au visage. En effet, cet acteur au talent incontournable illumine l'écran à chaque apparition, nous faisant passer du rire au larmes avec une facilité déconcertante. Raimu n'aurait pas eu à rougir de la prestation de son successeur. Le bémol de cet opus de "La fille du puisatier" vient du problème de crédibilité de Kad Mérad (Bienvenue chez les ch'tis, Safari). Et pourtant, au fur et à mesure du temps qui passe, ce dernier arrive à nous faire oublier son accent forcé et s'en tire finalement avec les honneurs. Par contre, Jean-Pierre Darroussin (L'immortel, Dialogue avec mon jardinier), lui, rencontre les pires difficultés avec l'accent provençal et le moins que l'on puisse dire, c'est que cela se voit ! Sans avoir la puissance de l'original, ce film est un divertissement populaire (et ce n'est pas péjoratif) qui devrait plaire aux jeunes comme aux moins jeunes. Deux étoiles et demies.
Date de sortie en France : 20 avril 2011
Bande-annonce :