EN LIVE AVEC LES STARS !!

Publié le par corsu61

Cette catégorie vous permet de découvrir les stars sous leur vrai jour, et non celui qu'elles veulent bien montrer par l'intermédiaire de leur agent, leur attaché de presse, ou leur prestation dans une émission de télévision.

Pour cela, profitant de mon expérience de plusieurs années dans le domaine de l'interview, je vous propose le récapitulatif des rencontres que j'ai pu avoir avec vos acteurs ou actrices préférées, et je vous joins les interviews correspondantes.

Tout vous est relaté, sans fard ni dissimulation, et sans aucune langue de bois. Vous allez découvrir que certaines stars sont loin de l'image que l'on veut donner d'elles, que ce soit en bien ou en mal.

N'hésitez pas à me laisser vos coms pour me relater vos impressions.... Alors, bon voyage de l'autre côté du miroir...

AUJOURD'HUI :

EN LIVE AVEC LES STARS !!

Samedi 03 avril 2010. Le comédien accepte de me recevoir dans un cadre superbe, celui d'un hôtel huppé de la ville de Porto-Vecchio. En effet, il y présente le soir même une pièce de Sébastien Thiery : "Cochons d'Inde".

Le rendez-vous est pris à 11h30 précises, et l'acteur se présente pile à l'heure. Décontracté et visiblement heureux du splendide soleil qui illumine le patio, il décide de s'installer dehors afin de profiter de ce moment.

Une fois installés, l'impression qui prédomine est celle d'un homme calme, au caractère fort, bien trempé, qui vous fixe dans les yeux et qui ne manie visiblement pas la langue de bois.

Après avoir échangé quelques amabilités, l'interview peut commencer :

 

Patrick Chesnais,    bonjour....
 

  Bonjour.
 

 

Vous êtes un acteur assez populaire et aimé du public, comment expliquez-vous cela alors que vous n'êtes pas médiatisé ? Et apparemment, vous ne cherchez pas à l'être...

 

Ah si, je n'arrête pas de faire des interviews ! Vous ne regardez pas les mêmes chaines que nous...

 

Je veux dire par là que vous n'êtes pas comme beaucoup d'acteurs que l'on voit et revoit sur les émissions de prime-time et qui squattent les plateaux télé...

 

Quoi par exemple ? Quelles émissions ?

 

Les enfants de la télé...
 

(Légèrement agacé) Les enfants de la télé, ça non, je refuse. Vous m'en citez une, mais il n'y a pas que celle-là...

 

On vous a vu combien de fois chez Ruquier ? (On n'est pas couché)

 

Une fois en effet. 

 

Vous ne faites pas de tapage...

 

Ben non. Je ne suis pas un mec qui fait du tapage.

 

Et pourtant, vous êtes dans le coeur du public français...

 

Oui... D'abord vous faites une erreur. Je ne fais pas "Les enfants de la télé", mais enfin, il n'y a pas que cette émission. 

 

Je n'ai jamais dit ça..

Je vais faire "Envoyé spécial" et ils vont faire un portrait de moi, je fais des journaux télévisés, je fais de la radio dans tous les sens, des Fogiel, des machins... Il y a beaucoup de gens qui me connaissent par les médias, qui n'ont jamais vu un film de moi. C'est pour ça que c'est curieux ce que vous dites...Effectivement, je ne fais pas Franck Dubosc qui va arriver comme ça...On peut faire du cinéma, être un acteur populaire....Regardez Louis de Funès ! Il ne donnait jamais une interview !  Bon, vous me direz qu'à l'époque les médias n'étaient pas aussi développés, mais quand même...Gabin, vous croyez que c'était le roi des médias ? Depardieu, on ne le voit pas beaucoup dans les médias. Un peu plus maintenant, mais on ne le voit pas beaucoup...Il n'empêche que c'est un acteur très populaire et c'est un monstre du cinéma. Et puis aussi, il y a des acteur de médias... Ils ne font que ça, ils ne font pas autre chose ou si peu... Je ne sais pas (Il réfléchit)... Aucun ne me vient à l'esprit...Titoff ou des gens comme ça qui font peu de choses à coté, très peu de choses ! Mais il raconte des histoires marseillaises dans les médias, ça fait rire la ménagère et voilà ! Non, ce n'est pas un critère ça, non, non.

 

Vous êtes entré à 18 ans au Conservatoire National Supérieur d'Art Dramatique...

 

C'est exact.

Vous aviez déjà le jeu dans le sang ? Quel a été votre parcours ?

(Il réfléchit)... Je voulais être footballeur au départ. J'ai quand même été international cadet ! Mais tout petit, j'avais construit un théâtre dans ma chambre et plus tard encore, un autre théâtre avec des rideaux etc...que mon père m'avait aidé à construire parce que je n'étais pas très bricoleur. Je réunissais des gamins dans les campings où j'étais pour faire des spectacles, donc tout petit je faisais du spectacle. A 12 ans, j'avais une petite caméra, je faisais des petits scénarios... Mais il ne me venait pas à l'esprit que je pouvais être acteur professionnel, faire une carrière...ça me paraissait un peu saugrenu. Je me rappelle au lycée, j'avais un copain qui à 12 ans voulait être acteur. Ca me paraissait bizarre cette idée...J'étais en province, à Rouen, ça me paraissait étrange...Pour ma part, je faisais alors partie du FC Rouen qui était à l'époque en première division, je m'entrainais et je me suis retrouvé sélectionné une fois dans l'équipe de France cadet. J'ai même marqué un but contre l'Allemagne ! On avait perdu 3-1, mais c'est moi qui avait marqué...
 

Vous jouiez quelle place ?

 

Ailier droit.  

 

Un cavaleur ?

 
Oh oui, je cavalais... Et un jour je me suis réveillé et je me dis :"Mais non !! je suis acteur !!!" Et j'ai crié à ma mère : "Maman, finalement je sais ce que je veux faire !"... Parce que je n'étais pas très brillant à l'école, il faut le dire...Pas très brillant..."Je veux être acteur !". Et elle me répond "Oui, rendors toi, ce n'est pas encore l'heure de l'école !"... (Il rit). Il était 7 heures du matin...

Généralement,
  l'image que vous donnez auprès du public lorsque vous interprétez vos rôles, est celle d'un homme un peu taciturne, un peu fermé. Est-ce que ce sont les rôles qui vous l'imposent ou est-ce d'abord votre propre jeu ?
 

(Il réfléchit). Je dirais un peu des deux. C'est toujours pareil, ça dépend des films qu'on voit. Parfois j'ai des films dans lesquels je suis bougon, extraverti. Je comprends ce que vous voulez dire...je ne dirais pas fermé, mais plutot mystérieux.
 

Oui, en intériorisant beaucoup de choses...

 

Oui. En vivant plutot qu'en jouant. J'essaie d'être le personnage plutot que de le jouer. Je prends des distances. Je ne joue pas avec les tripes sur la table, ce qui n'est absolument pas intéressant. Ca l'est beaucoup plus quand les sentiments affleurent sans être montrés, ou alors c'est un film pour TF1, un téléfilm, c'est autre chose. J'essaie d'échapper à ça...Enfin, je dis ça, mais je viens d'en tourner un ! Mais enfin, je déteste les téléfilms de TF1 ! (Il rit). De tout façon, je ne regarde pas, alors je parle de ce que je ne connais pas ! Mais toutefois, quand, en zappant, je regarde ça 5 minutes, je trouve ça horrible, ce sentimentalisme, ce truc tripal, ces explications... Ils sont toujours en train de s'expliquer sur ce qu'ils font... ce qu'ils viennent de faire, ce qu'ils vont faire...

 

Aucune finesse...

 

Ce n'est pas qu'il n'y a aucune finesse, c'est ridicule ! C'est se foutre de la gueule des gens. Les gens sont capables de recevoir plein d'autres choses, la preuve... Mais en même temps, je dis ça et j'en ai fait un, une comédie, où j'étais plutot pas mal, le scénario est plutot bien, et puis on s'est bien marré... C'est l'histoire de trois arnaqueurs, Claude Brasseur, François Berléand et moi, qui sont des bras cassés de l'arnaque et qui arrivent malgré tout à en faire une, voilà. Vous savez, le seul avantage de TF1, c'est que c'est très bien payé ! 

 

 

Vous avez tourné avec les plus grands : Chabrol, Granier-Deferre, Lautner, Enrico etc... Vers quel genre de metteur en scène va votre préférence ?
 

Moi, j'ai rencontré un metteur en scène qui m'a épaté, c'est Julian Schnabel. C'est un américain qui a tourné "le scaphandre et le papillon&". J'ai adoré sa façon de tourner. Vous savez, quand les metteurs en scène font un film, enfin la plupart, on a l'impression qu'ils jouent leur vie. Ce que je comprends ! C'est très important de faire un film. Julian Schnabel le fait avec beaucoup de talent et une grande décontraction. C'est avant tout un grand peintre, qui gagne très bien sa vie en vendant sa peinture. C'était un des peintres modernes les plus cotés dans le monde il y a 10 ou 15 ans. Donc, il fait cela avec une relative décontraction et ça donne un état d'esprit très agréable... C'est très iconoclaste cette façon de tourner car cela ne ressemble à rien de conventionnel... Pendant une scène, il peut traverser le plateau, alors on se demande ce qui se passe, et il nous dit "non, non, continuez" et il remet un projecteur... Je ne sais pas comment il se demmerde au montage... Mais bon. C'est un type très attachant, j'aimais beaucoup cette façon de tourner, et il a fait ce chef d'oeœuvre "Le scaphandre et la papillon" qui a reçu le prix de la mise en scène à Cannes. Quant à d'autres metteurs en scène... (il réfléchit)... Non, aucun nom ne surgit de façon absolue à part lui qui a une façon très très particulière de tourner avec beaucoup de générosité....

 

Ce n'est pas déstabilisant ?

 

Oui, ça peut être surprenant. Mais une fois qu'on a compris comment ça marche, c'est formidable. C'est vrai que c'est particulier.
 

Vous vous partagez beaucoup entre théâtre et cinéma. Vous préférez lequel ?
 

Ca, c'est très compliqué comme réponse. C'est comme si vous me demandiez "Vous préférez votre père ou votre mère ?"...Il y a des moments où l'on préfère son père, d'autres où l'on préfère sa mère, ça dépend de quelle humeur on est, de quel humeur ils sont eux aussi...Quand je fais du cinéma, revenir sur les planches me démange, et j'y reviens. Et quand je fais du théâtre, j'ai envie de retourner sur le plateau, m'amuser avec la caméra, l'ambiance du plateau, interpréter un personnage dans un film avec toutes les répercussions que cela a... Les images sont diffusées partout ! Il y a toujours un impact. Vous savez, c'est très narcissique le cinéma, beaucoup plus que le théâtre. On est dans le show, dans le coté un peu sportif, on est dans un petit stade, il y a des gens qui viennent...

 

Beaucoup d'artistes que j'interviewe se plaignent des temps d'attente lors des tournages, comparé avec le lien direct qu'ils tissent au théâtre avec les spectateurs, et puis il y a ce fait de travailler sans filet...

 

C'est un tout autre exercice. Au cinéma, cela ne me dérange pas d'attendre, ça fait partie du jeu. Et quand c'est le moment, il faut être très concentré pendant les 30 secondes ou la minute que va durer le plan ou la séquence. Evidemment, il y a des tournages qui vont plus ou moins vite, et parfois les temps d'attente, si on est bien accompagné... Je ne sais pas... on peut bouquiner...Mais vous savez, ces mêmes gens vous diront qu'ils ne peuvent pas bouquiner. C'est à dire qu'il y a une espèce de concentration latente qui est là, qui fait qu'on peut discuter entre acteurs... Mais faire autre chose, téléphoner, expédier les affaires courantes...c'est difficile. Il y a une pression constante, qui est là toute la journée pendant le tournage, cela fait partie du travail, de la concentration.
 

 

Vous avez gagné les plus hautes récompenses françaises : Molière et César. Que pensez-vous de ces récompenses ?

 

Ecoutez, moi je pense que dans un univers de compétition, c'est une distinction. On est dans une société de distinction, on récompense les gens pour ce qu'ils ont fait, que ce soit bien ou mal, et c'est un challenge. Donc, tous les ans, il y a les César, comme il y a les Molière... Pour employer une image sportive, il y a la coupe du monde, la coupe d'europe, les jeux olympiques, ça fait partie des challenges modernes, des jeux du cirque dont la société médiatique se repait. C'est toujours flatteur de recevoir une récompense... Plus sérieusement, cela a une vraie importance. Par exemple, pour le Molière que j'ai eu l'année dernière, le spectacle marchait très bien, mais on commençait à être fin avril, début mai, il faisait beau, bon...il y avait quelques places de libres ! Et du jour au lendemain, il y avait la queue sur le trottoir ! Le théâtre a été obligé d'engager une standardiste supplémentaire pour prendre les réservations... Donc si vous voulez, l'impact économique...Enfin l'impact économique...Le mot n'est peut-être pas très bon, mais l'impact est directement tangible sur la fréquentation du théâtre et sur son tiroir caisse ... Et les César c'est pareil !

 

Mais là, vous parlez du théâtre, et en ce qui vous concerne ?

 

Egalement, mais c'est un ensemble. Ce n'est pas complètement égotique ou flatteur pour soi. Cela a aussi une répercussion économique...

Claude Brasseur me disait que la différence entre les César et les Oscars, c'est que pour ces derniers, l'acteur récompensé devenait immédiatement "bankable"et voyait son cachet monter en flèche...
 

Ca c'est le système américain. Mais moi, quand j'ai eu mon César, mes cachets ont augmenté de 25 %  du jour au lendemain. C'est pas mal ! Ce n'est pas énorme d'ailleurs, ça aurait pu être 50 ! Mais enfin, c'était 25...

 

Donc, ça a tout de même une influence...

 

Oui, mais une influence temporaire ! Ca ne dure pas des années, mais au moment où ça se passe, oui ! Trois mois après, on a oublié... 

 

Et pour les Molière aussi ?


Mes cachets ? Les Molière...Euh...(il réfléchit)... Attendez...Je ne peux pas m'en rendre compte parce que je suis au pourcentage. Oui, on est dans un truc qui va vers le haut...Ca n'a pas été aussi tangible que les César, mais parce que je n'ai pas discuté de contrat, j'étais en train de jouer "Cochons d'inde", je le joue toujours, et les contrats étaient faits avant...Je pense qu'avec la pièce que je vais peut-être jouer avec Claude Brasseur l'année prochaine...

 

Ah ? une info ! Et ce sera ?

 

"Tartuffe" au théâtre de la porte Saint-Martin. Mais ce n'est pas encore certain. J'ai des soucis de liberté...

 

 

Evidemment, je ne peux pas rester sans évoquer le drame qui vous a touché en 2006. (son fils de 20 ans, Ferdinand, est décédé tragiquement dans un accident de voiture conduite par un homme ayant bu plus que de raison). Ce n'est aucunement pour revenir sur cet épisode, mais pour que vous nous parliez de votre association "Ferdinand"...

 

 Vous savez, je suis un homme d'image, donc cette association a pour but de s'adresser aux jeunes ados, aux jeunes adultes pour essayer de les sensibiliser. J'ai trouvé le moyen classique des clips, des spots, des courts-métrages...J'ai tourné 7 clips... Et il y a un court métrage qui est en train de se tourner par des jeunes que l'association produit. L'association a un peu d'argent par le vente du bouquin (il a écrit un livre intitulé "Il est où Ferdinand : journal d'un père orphelin"), des dons... L'association a également une équipe qui a fait une course transatlantique, l'année dernière, et ils sont arrivés dans les premiers... C'est sponsorisé tout ça, et ces derniers ont retourné à l'association de l'argent...Donc, il y a un peu d'argent qui permet de financer le tournage de clips, de courts métrages, et puis je vais réaliser moi-même deux autres clips en mai et juin...
 

En parlant de réalisation, c'est vrai que vous êtes touche-à-tout. Si vous tapez "Patrick Chesnais" sur Wikipédia, vous êtes défini comme acteur, réalisateur, dialoguiste, scénariste... Vous allez bientôt faire les éclairages ? (Rires)
 
Quand on est réalisateur, on est aussi scénariste le plupart du temps... Réalisateur oui. J'ai réalisé deux films...
 
Vous avez reçu le prix du meilleur réalisateur en 2000 au festival de Saint-Jean de Luz...
 
Tout à fait. Le prix du meilleur jeune réalisateur ! J'étais content, à 53 ans ! (il sourit).

Par contre, votre dernière réalisation date de 2004... Et puis, plus rien. Il y a une raison à cela ?

Vous faisiez allusion tout à l'heure à ce qui est arrivé à mon fils, donc j'avais écrit un scénario, j'avais trouvé un producteur... Un beau scénario et puis je n'ai plus eu envie de le réaliser, tout simplement. Cela ne correspondait plus à mon besoin ou désir du moment donc je l'ai mis sur la touche...

Enterré ou mis de coté ?

 
Bah, je ne sais pas. Pour l'instant, mis de coté...Non, je crois que ça a été enterré, il faut que je trouve un autre sujet, une autre envie. Vous savez, je suis partout. Je ne veux pas faire un film pour faire un film. Il faut que cela soit un peu une nécessité ou un violent besoin ou désir. Mais là, celui-là, je n'ai plus envie. Comme je suis pris beaucoup par mes activités d'acteur...

 
Si vous aviez un conseil à donner à un jeune homme ou une jeune femme qui se sent la fibre artistique et qui veut se lancer dans ce métier, quel serait-il ? Qu'est-ce qui vous semble le plus important ?
 
(Il réfléchit longuement)... Surtout de rester soi-même et de ne pas se laisser étourdir. Ne pas avoir de langage stéréotypé, ne pas se laisser influencer. Ne pas se laisser ringardiser, rester soi-même et résister, c'est ce qui me parait le plus important.
 
Résister à la pression ?

A tout ! Résister au temps qui passe où on attend que le téléphone sonne... Résister au manque de travail... Vous savez, il y a énormément de jeunes acteurs, et il y en a très peu qui vont travailler. Donc, je suis tenté de leur dire qu'il faut persévérer, qu'il faut s'accrocher et ne pas baisser les bras, et en même temps c'est bien aussi de lâcher le bout de bois quand il est encore temps, en se disant "je n'y arriverai pas" plutot que de se trainer tous les jours...
 
Ah oui ??

Ben oui. Plutot que de se trainer en ratant sa vie, en courant après de petits cachets et tout ça, arrêter tout et passer à autre chose...
 
Vous êtes bien  le premier à me tenir ce discours... Que croyez-vous qui fasse la différence entre échec et  réussite ?

Je crois énormément au talent ! Je crois que c'est tout simplement une différence de talent. Alors après, il y a différents paramètres comme la personnalité qu'on a, la photogénie, la façon de travailler, la chance, les rencontres ! Je crois dur comme fer au talent mais le travail ne suffit pas , la volonté ne suffit pas, il faut avoir des qualités d'interprète, ce qui fait un acteur, voilà...
 
Dernière question. J'ai vu que votre véritable nom est Chenais. Pourquoi avoir rajouté un S au centre au lieu de le changer  complètement ?

 C'est involontaire. A mes débuts, mon nom a été mal orthographié sur une affiche et il était écrit "Chesnais". J'ai laissé courir et c'est resté comme ça.
 
Patrick Chesnais, je vous remercie beaucoup de votre gentillesse et de votre disponibilité.
 
Je vous en prie, c'était très agréable.

 
 

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C
Merci beaucoup Kyser. Je vais essayer de maintenir le rythme de croisière mais ce n'est pas facile. En tout cas, je suis heureux de vous donner satisfaction. Pour répondre à la question de palilia, pour l'instant aucun n'a réagi à un article, pourtant je sais de source sure qu'ils les lisent. Peut-être aussi parce que je relate l'interview au mot pour mot, avec un enregistreur, et qu'il est difficile dans ces conditions de contester quoi que ce soit...
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K
incroyable !!!!<br /> tous les acteurs qui descendent prendre un bain de soleil sur l'ile finissent sur ton tableau de chasse ^^<br /> belle interview, franche directe et peut être un peu provocatrice au début..<br /> Pour ma part je trouve que c'est un véritable acteur capable de jouer dans les tous les registres, peut être lui manque t'il un film bien bien noir et la boucle sera bouclée.<br /> en tout cas continues à nous régaler de la sorte
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P
beaucoup plus sérieusementPourrais-tu nous dire si un jour l'un des acteurs ou l'une des actrices que tu as interviewés t'a fait part de ses impressions à la publication de tes billets ? ça vaudrait le coup quand même
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C
Mais si palilia, tu ferais jouer ton charme, c'est tout...
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P
oui, il est beauet très gentil et déjà grand-père alors qu'il ne doit avoir que 45 ou 46 ans. Mais il est très serviable et son épouse est très rigolote. C'est la raison pour laquelle je fais l'essence chez eux et que j'y fais réparer la voiture quand elle n'est pas à l'état d'épave, même si c'est un peu plus cher qu'ailleurs.<br /> Mais rassure-toi CORSU ! tu es TRES BEAU : que ceci soit dit sans langue de bois, ni flagornerie excessive. Du reste, si tu ne l'étais pas je ne te le dirai pas mais je ne te dirai pas non plus que tu es beau....<br /> <br /> SANS LANGUE DE BOIS..... mais qu'est ce qu'il arrive à nous faire dire ce diable d'homme ! au moins ton interview nous aura permis de voir que le jour où elle est advenue, il y avait un temps superbe en Corse. Là où je suis contente, c'est quand même d'avoir trouvé que c'était un peu dur au début, par rapport aux autres qui parlaient plus facilement.<br /> <br /> Dur métier qui est le tien : je ne tiendrais pas 10 secondes
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