LE PORTRAIT DE DORIAN GRAY (Dorian Gray)



Londres 1866. Basil Hallward peint le portrait d'un séduisant jeune homme, Dorian Gray. Ce dernier s'amourache de Sybil Vane, une chanteuse de cabaret mais les conventions rigides de son milieu, ainsi que le fait qu'il ait trouvé un maitre spirituel en la personne de Lord Henry Wotton, le font rompre et elle se suicide. En rentrant chez lui, il trouve que son portrait a une expression plus dure, presque cruelle... C'est le début d'une lente descente aux enfers...
Ma critique : Tirée du célèbre roman d'Oscar Wilde, cette réalisation d'Oliver Parker est une oeuvre poétique d'une grande perversité. Techniquement parlant, ce film est parfait. Doté de décors splendides, de costumes soignés et d'une photographie magnifique, Parker a le souci du détail, et ça se voit. Jonglant entre des plans larges et des gros plans particulièrement précis, aucun de ses mouvements de caméras n'est inutile. De plus, il reçoit l'appui de l'interprétation impeccable de ses deux acteurs principaux : Ben Barnes (Le monde de Narnia - Prince Caspian, Stardust, le mystère de l'étoile) dans le rôle-titre et Colin Firth (Le journal de Bridget Jones, Love Actually) dans le rôle d'Henry, un être cynique, manipulateur, arrogant et désabusé. Vous aurez même le plaisir de reconnaitre, dans un rôle secondaire, la française Maryam D'Abo (Tuer n'est pas jouer, Soleil de nuit). Cependant, contre toute attente, ce long métrage ne plaira pas à tout le monde. En effet, les adeptes de rythme soutenu et d'amplitude scénique en seront pour leur frais. Point d'action superflue (bien que l'on ne s'ennuie pas) ni de démonstration extravagante au niveau des effets spéciaux. Plutôt une ambiance malsaine, qui couve dès le début de la projection, pour s'étaler sur l'écran telle une nappe de liquide nauséabond. Un spectacle qui réfute le tape-à-l'oeil, mais qui demeure affiné et intriguant.
Ma critique : Tirée du célèbre roman d'Oscar Wilde, cette réalisation d'Oliver Parker est une oeuvre poétique d'une grande perversité. Techniquement parlant, ce film est parfait. Doté de décors splendides, de costumes soignés et d'une photographie magnifique, Parker a le souci du détail, et ça se voit. Jonglant entre des plans larges et des gros plans particulièrement précis, aucun de ses mouvements de caméras n'est inutile. De plus, il reçoit l'appui de l'interprétation impeccable de ses deux acteurs principaux : Ben Barnes (Le monde de Narnia - Prince Caspian, Stardust, le mystère de l'étoile) dans le rôle-titre et Colin Firth (Le journal de Bridget Jones, Love Actually) dans le rôle d'Henry, un être cynique, manipulateur, arrogant et désabusé. Vous aurez même le plaisir de reconnaitre, dans un rôle secondaire, la française Maryam D'Abo (Tuer n'est pas jouer, Soleil de nuit). Cependant, contre toute attente, ce long métrage ne plaira pas à tout le monde. En effet, les adeptes de rythme soutenu et d'amplitude scénique en seront pour leur frais. Point d'action superflue (bien que l'on ne s'ennuie pas) ni de démonstration extravagante au niveau des effets spéciaux. Plutôt une ambiance malsaine, qui couve dès le début de la projection, pour s'étaler sur l'écran telle une nappe de liquide nauséabond. Un spectacle qui réfute le tape-à-l'oeil, mais qui demeure affiné et intriguant.
Date de sortie en Grande-Bretagne : 09 septembre 2009
Date de sortie en DVD et Blu-Ray : 01 septembre 2010
Notation : 


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Bande-annonce :