DRIVE
Un jeune homme solitaire, "The Driver", conduit le jour à Hollywood pour le cinéma en tant que cascadeur et la nuit pour des truands. Ultra professionnel et peu bavard, il a son propre code de conduite. Jamais il n’a pris part aux crimes de ses employeurs autrement qu’en conduisant - et au volant, il est le meilleur !
Shannon, le manager qui lui décroche tous ses contrats, propose à Bernie Rose, un malfrat notoire, d’investir dans un véhicule pour que son poulain puisse affronter les circuits de stock-car professionnels. Celui-ci accepte mais impose son associé, Nino, dans le projet.
C’est alors que la route du pilote croise celle d’Irene et de son jeune fils. Pour la première fois de sa vie, il n’est plus seul.
Lorsque le mari d’Irene sort de prison et se retrouve enrôlé de force dans un braquage pour s’acquitter d’une dette, il décide pourtant de lui venir en aide. L’expédition tourne mal…
Doublé par ses commanditaires, et obsédé par les risques qui pèsent sur Irene, il n’a dès lors pas d’autre alternative que de les traquer un à un…
Ma critique : Ryan Gosling (La faille, Blue Valentine) tient le rôle principal de ce film et son rôle lui va comme un gant. Enigmatique, peu loquace et terriblement efficace, ce "driver" est en effet un personnage intéressant et peuplé de secrets et de contradictions. Toutefois, le film par lui-même est à double face. Les amateurs de moteurs ronflants et de courses poursuites tonitruantes peuvent changer de salle car cette facette est presque entièrement édulcorée au profit d'une intrigue psychologique assez bien menée. A part les dix premières minutes qui nous mettent dans une fausse ambiance et se révèlent tout particulièrement alléchantes, le reste (jusqu'à la seconde moitié) est très lent et installe le spectateur dans une semi-torpeur (Oubliez les poursuites en voiture, les odeurs d'essence et les moteurs vrombissants..). On sent qu'il va se passer quelque chose, mais il ne se passe rien... Puis le film bascule soudain dans un thriller violent avec quelques scènes à la limite du gore. Hémoglobine quand tu nous tiens !... Mais ces passages sont très disséminés et il manque le liant indispensable qui fait que le spectateur ne décroche jamais. Pour corroborer cette impression, le dénouement est à l'image du film et nous laisse une espèce de goût d'inachevé dans la bouche. Dommage car tout semblait réuni pour un film d'action tout à fait passionnant... Attention, la bande-annonce est nettement plus nerveuse que le long métrage.
Date de sortie en France : 05 octobre 2011
Notation : /5
Bande-annonce :