EN LIVE AVEC LES STARS !
Cette catégorie vous permet de découvrir les stars sous leur vrai jour, et non celui qu'elles veulent bien montrer par l'intermédiaire de leur agent, leur attaché de presse, ou leur prestation dans une émission de télévision.
Pour cela, profitant de mon expérience de plusieurs années dans le domaine de l'interview, je vous propose le récapitulatif des rencontres que j'ai pu avoir avec vos acteurs ou actrices préférées, et je vous joins les interviews correspondantes.
Tout vous est relaté, sans fard ni dissimulation, et sans aucune langue de bois. Vous allez découvrir que certaines stars sont loin de l'image que l'on veut donner d'elles, que ce soit en bien ou en mal.
N'hésitez pas à me laisser vos coms pour me relater vos impressions.... Alors, bon voyage de l'autre côté du miroir...
Aujourd'hui :
Vendredi 04 avril 2014, à 19h30. Rendez-vous est pris avec Stéphane Plaza au Centre culturel de Porto-vecchio. Il est présent dans cette ville afin d'y interpréter la pièce de théâtre "A gauche en sortant de l'ascenseur".
Eclairez ma lanterne... Vous êtes agent immobilier, animateur, comédien... Quel est exactement votre vrai métier ?
Epicurien ! Un homme qui aime la vie. J'ai la chance de faire de l'immobilier à la télé et d'exercer plusieurs de mes passions, dont le théâtre. Il faut savoir que monter sur les planches a été ma première passion ! J'ai fait le Conservatoire à Levallois. Et 7 ans après avoir commencé sur M6, je me retrouve à nouveau au théâtre... Et c'est la 7ème pièce qu'on m'a proposée... Apparemment, le chiffre 7 est un porte-bonheur pour moi ! On dit souvent que les histoires d'amour finissent au bout de 7 ans, et bien moi, c'est le contraire ! (Il sourit).
Une fois de plus, vous êtes dans le peloton de tête des animateurs préférés des français...
Oui, j'ai vu ça !
Comment expliquez vous ça ?
C'est toujours sympathique parce que je crois que cela fait 3 ans que je suis élu l'animateur le plus sympa. Ca fait plaisir parce que c'est vraiment le public qui vote. Ce sondage est drôle, innovant, tout en étant sérieux, donc c'est toujours agréable d'être dans un peloton de tête... Ceci dit, j'évite d'expliquer les choses et je préfère les apprécier. Je pense que c'est sans doute mon côté naturel et gaffeur qui plaît aux gens... On se dit : "ce mec pourrait être notre copain"... Et puis, je me permets aussi quelques sorties un peu drôles, un peu piquantes, du style "Votre lambris est un peu moche..." (Il sourit). Bref, je n'explique plus les choses, mais je les vis et ça me fait du bien !
Récemment, j'ai découvert une interview dans laquelle vous vous confiez sur un terrible accident domestique qui vous a profondément marqué, aussi bien physiquement que psychologiquement... Vous vous êtes brisé les deux talons dans une chute, c'est bien ça ?
Vous avez eu peur de ne jamais remarcher ?
(Il se fait grave) Oui, bien sûr. D'ailleurs, sur mes première émissions, on voit que je boite. Et je boite encore, quand je suis très fatigué. En fait, mes deux talons ont été touchés. Cela s'appelle "le coup du parachutiste" ou "le coup de l'amant". Un médecin m'a même déclaré que je pouvais m'estimer heureux d'être en vie... Vous savez, après certaines opérations et des semaines de rééducation, on me disait : "Stéphane, ça n'a pas marché, il va falloir réopérer". Là, c'est comme un bus que vous prenez en plein visage ! Ca forme le caractère, ça forme la vie...
C'est pour cela que vous déclarez profiter de la vie ?
Sans doute. C'est ce genre d'incident qui permet de se rendre compte des choses importantes. On prend conscience que la santé est primordiale. Je pense qu'il faut croquer la vie ! Quand on prend des pv, qu'on reçoit les impôts, quand on a un chef qui nous casse les bonbons, ce n'est pas très grave. Il faut relativiser. Du moment qu'on est bien dans sa tête et en bonne santé, le reste n'est que tracas de la vie.
Cet accident fait désormais partie intégrante de moi. J'ai digéré la chose et je dis toujours que si je devais refaire ma vie, je ne modifierais rien. Cela a simplement changé l'homme que je suis...
On vous surnomme "Le Pierre Richard" du Paysage audiovisuel français. La faute à votre maladresse désormais légendaire...
Et tout à fait réelle !!!
Non, parce qu'en plus, vous ne voyez pas tout ! Il y a plein de choses qui se produisent sans être filmées ! Il faut savoir qu'un épisode de "Maison à vendre" est tourné sur 14 jours, et que ce que vous voyez reste un montage d'une heure. Alors, forcément, quand vous voyez deux ou trois conneries m'arriver, vous vous dites "oh là là, ce pauvre homme ! Il les accumule !". Mais je suis naturellement comme ça. Je vais vous donner un exemple : je suis parti faire du ski en station. Et bien je dois être le seul homme qui, au lieu de prendre la direction de la montagne, se trompe de direction et se dirige vers le fond de la vallée ! Forcément, en bas, il n'y avait pas de neige ! (il rit). Je me suis donc retrouvé avec mes chaussures et mes skis, à ne pas pouvoir skier parce que je m'étais complètement gourré de sens ! (il rit de plus belle).
Je dois être suivi par quelque chose... La dernière fois, je n'ai pas pu revenir de l'étranger parce que le pilote de mon avion avait eu un malaise... Je suis un peu "La chèvre" ! Je dois avoir deux mains gauches ou alors il y a trop de monde dans ma tête (Il rit). Heureusement pour moi, il ne m'arrive jamais des choses graves.
Vous avez un droit de regard sur le montage des émissions ?
Oui, mais je ne le prends pas. Je pourrais en user, mais depuis le début, j'ai décidé de ne pas m'en servir et de faire confiance à Réservoir Production. Je ne demande donc jamais à aller en salle de montage, ni à voir le sujet avant qu'il ne soit diffusé. J'estime que si je montre mon caleçon, si je vais dans l'eau, si je me casse la tronche, si je fais un strip-tease etc... ça peut être montré ! Je n'ai pas de tabou.
Vous découvrez les images en même temps que les téléspectateurs ?
Je peux les voir avant puisqu'on me donne un DVD, mais je ne les change pas. Je les découvre donc pratiquement en même temps que vous.
Non. Je n'étais pas gêné. Quand on va aux "Enfants de la télé", on sait que la casserole va sortir !
Et vous saviez laquelle ?
Je m'en doutais. Je sais ce que j'ai fait ! J'ai rigolé sur le moment parce que je me suis dit qu'il me la sortait maintenant, alors que je suis en pleine actu... J'ai dit que M6 allait me licencier, mais ils savent bien qu'en allant chez Arthur... En plus, ça reste bon enfant. On a quand même le droit d'aimer les choses un peu plus coquines de la vie ! (Il rit). Et puis après tout, je suis peut-être le porte parole des hommes ! (Il rit de plus belle). En tout cas, pour répondre à votre question, j'ai plus été surpris que gêné.
Parlez moi un peu de votre aventure sur "Pékin express". Là aussi, vous avez fait rire énormément de gens. C'était une bonne expérience ?
C'est moi qui ai décidé de faire "Pékin express", à cause de mes jambes, de mon accident et de ce passage de vie. J'ai eu besoin, dans ma tête, de me dire : "Oui, j'ai été blessé, oui je souffre, oui je suis diminué, mais malgré ça, je peux aller très loin dans cette compétition !". C'était donc pour me prouver des choses à moi-même. C'est pour cela qu'avec ma coéquipière, Sandrine Corman, nous étions très motivés pour remporter le trek, qui est l'épreuve la plus dure de cette aventure. C'était une chose très importante pour moi parce qu'à l'époque où j'étais blessé, on m'appelait "le comte de Peyrac" (personnage boiteux de la série des "Angélique"). J'avais donc besoin de me prouver des choses afin de vivre mieux et d'être heureux. Après, je ne me rendais pas compte de la difficulté de cette émission ! Il faut savoir qu'on est sur le pont à 7 heures, on dort mal, on est fatigués. Beaucoup ont cru que j'allais sortir dès la première étape... Mais avec Sandrine, nous sommes allés très loin, jusqu'en finale ! C'était donc une belle aventure mais on ne va pas se mentir, je n'ai pas beaucoup vu le paysage ! (Il sourit). On a beaucoup couru, nos intestins ont été dérangés, et avec la promiscuité, on se connait par coeur avec Sandrine ! (Il sourit).
Pour les 25 ans d'M6, j'ai peut-être fait la connerie d'y retourner en tant que "passager mystère", en Australie. Il a donc fallu qu'en 3 jours, je fasse le vol aller et retour. De plus, vu mon niveau d'anglais, il m'ont rajouté une épreuve que je ne connaissais pas et dans laquelle je devais me retrouver seul !! (Il rit). Mais comme je suis un compétiteur, j'ai pu qualifier mon équipe !
Maintenant, y retourner.... (il réfléchit longuement).... Sauf si Stéphane Rothenberg me demande d'y aller avec lui, de former un binôme et lui démontrer ainsi la difficulté de ce jeu...
Quels sont vos projets pour le cinéma ou le théâtre, à part bien sûr "A gauche en sortant de l'ascenseur" ?
(Amusé) Pour l'instant, j'attends toujours que Steven Spielberg m'appelle !
(Je souris) Il ne l'a pas encore fait ??
Et je peux d'ors et déjà vous annoncer que la salle est pleine...
Tant mieux. Nous avons eu la chance d'avoir des salles pleines pendant pratiquement toute la tournée. Normalement, on va repartir pour une deuxième tournée et, peut-être, allons nous essayer d'être résidents sur Lyon, Paris ou Toulouse, afin de la jouer tous les jours. Je suis ouvert à d'autres projets si on m'en propose des intéressants, mais pour l'instant, je donne priorité à cette pièce pour aller au fond de ce rêve à tous.
Vous avez la réputation d'attaquer systématiquement les magazines people qui s'intéressent d'un peu trop près à votre vie privée... Pour vivre heureux, vivons cachés ?
J'ai appris à mes dépends que pour vivre heureux, il faut vivre caché. Beaucoup de choses peuvent se dire, vraies ou fausses, et elles peuvent blesser certaines personnes. Dans mon cas, ce n'est pas parce que je suis animateur que tout doit être permis et qu'il doit y avoir des excès. Je pense qu'il faut respecter chacun. Moi, je donne beaucoup mais il faut savoir mettre des limites. Je ne suis pas un objet et, comme tout un chacun, j'ai besoin de choses personnelles pour me ressourcer. Pour me protéger moi et les personnes qui m'entourent (je pense notamment à ma mère qui est touchée par une maladie), j'ai décidé de ne plus accorder d'interviews à ce genre de magazines, et ainsi mettre des barrières puisque eux n'en ont pas. Ca me permet donc de me défendre et je les attaquerai tout le temps, quoi que cela me coûte !
Revenons à un sujet plus sympa. Votre père était cycliste professionnel et il a tout quitté par amour pour votre mère...
(Il me coupe et son visage s'éclaire) C'est beau non ??
Magnifique. En seriez-vous capable ?
Par amour, je suis capable de tout ! Ca veut dire que je pourrais décider de partir au bout du monde, sans confort, sans rien, et je pourrais arrêter ma carrière télévisuelle. Je pourrais aisément vivre dans une roulotte ou avec un pagne... (il sourit)... C'est pratique parce qu'on gagne du temps pour s'habiller ou pour faire l'amour !
De préférence le matin ? (Je ris)
Oui ! Le matin ! (Il rit). C'est important ! L'homme est du matin !! L'apéro le soir avec les copains et le matin les câlins avec sa fiancée ! Mais elle peut venir aussi le soir à l'apéro ! (Il rit).
Vous êtes tout de même très malin. J'ai remarqué la petite astuce pour le public féminin en intégrant le mot d'amour le soir...
(Il rit) Mais je suis aussi un poète ! Bien sûr qu'il y a toujours un mot d'amour !
Blague à part, je pense qu'on peut être un peu cru, mais qu'il faut également être un peu cérébral. Moi, j'ai besoin d'admirer pour aimer ! Quelle que soit la profession de la personne, j'ai besoin de l'admirer pour me donner en amour. Même si, on ne va pas se mentir, on ne le voit pas tout de suite au départ, j'ai besoin de ce côté intellectuel.
J'ai pu me rendre compte d'une chose en préparant cette interview, ne serait-ce que sur des amies proches... Vous avez un impact indéniable sur la gente féminine...
J'ai tout ! J'ai même une demande d'autographe d'une jeune femme qui va se marier dans 3 semaines !
Oh là là !!
Vous comptez vous installer dans le fauteuil de séducteur du cinéma français ? (Je souris)
Oh... (il sourit)... Je pense qu'on a besoin de quelqu'un de sincère, de drôle. Je compte être moi-même et rester le plus longtemps ainsi. Je dis toujours : "Heureusement que ce côté people, voire célèbre, m'est arrivé tard dans la vie !". Je compte surtout rester moi-même ! Après, il faut reconnaître qu'il y a des bons côtés et je ne vais pas les négliger ! En tout cas, j'essaie de ne rien faire par contrainte. Mais ce côté séducteur est plutôt flatteur pour moi.
Vous avez 43 ans. Quel type de rôle vous attire désormais ?
(Il réfléchit) Il faut que je sois en danger. J'aimerais un rôle de méchant, totalement à contre-emploi. Pourquoi pas un rôle de vampire ? J'ai une voix plutôt grave. C'est vrai que quand on voit ma binette arriver quelque part, on a envie de se marrer ! Mais je peux aussi être dur. Vous savez, dans une journée, je suis à 98 % de bonne humeur. Mais quand je me fâche, je me fâche vraiment et ça inquiète tout le monde !
Qu'est ce qui peut vous mettre dans cet état ?
Quand on a dépassé les limites ! Le manque de respect et surtout un manque à la parole donnée ! Je fonctionne à l'ancienne. Pour moi, la parole donnée a valeur d'écrit. Que ce soit pour un rôle, une transaction immobilière ou quoi que ce soit d'autre, si vous me regardez dans les yeux et que vous me donnez votre parole, vous vous devez de la respecter ! Si vous ne le faites pas, c'est pour moi une trahison. Je suis généralement capable de pardonner une fois, pas deux. Et je peux devenir con, ça il faut le savoir ! (Il rit).
Je suis un peu archaïque dans ma tête, mais j'ai besoin de ce respect de l'homme.
Cette interview prend fin. Je vous remercie beaucoup de votre gentillesse et de votre disponibilité.
Mais je vous en prie. J'en profite pour vous donner une information à faire passer à vos lecteurs... Un épisode inédit de "Maison à vendre" sera diffusé mercredi 09 avril à 20h45, avec une nouvelle déco ! (il me jette un regard complice)... Cette dernière a beaucoup d'atouts ! (Il sourit). Ne manquez pas cette émission ! De plus, comme j'apprécie la Corse, j'espère avoir un jour l'occasion de tourner un épisode chez vous !