EN LIVE AVEC LES STARS !

Publié le par corsu61

Cette catégorie vous permet de découvrir les stars sous leur vrai jour, et non celui qu'elles veulent bien montrer par l'intermédiaire de leur agent, leur attaché de presse, ou leur prestation dans une émission de télévision.

Pour cela, profitant de mon expérience de plusieurs années dans le domaine de l'interview, je vous propose le récapitulatif des rencontres que j'ai pu avoir avec vos acteurs ou actrices préférées, et je vous joins les interviews correspondantes.

Tout vous est relaté, sans fard ni dissimulation, et sans aucune langue de bois. Vous allez découvrir que certaines stars sont loin de l'image que l'on veut donner d'elles, que ce soit en bien ou en mal.

N'hésitez pas à me laisser vos coms pour me relater vos impressions.... Alors, bon voyage de l'autre côté du miroir...

 

AUJOURD'HUI

EN LIVE AVEC LES STARS !

21 janvier 2012. L'acteur est présent au théâtre municipal de Bastia afin d'y interpréter la pièce de William Shakespeare : "Hamlet". Il a eu la gentillesse de répondre favorablement à ma demande d'interview et rendez-vous est pris à 18h30. 

Georges Claisse est ponctuel et, aimable, me propose de procéder à l'interview dans l'endroit de mon choix. J'opte pour une salle tranquille en lieu et place de sa loge, qu'il partage avec l'acteur Philippe Torreton.

Nous nous installons donc sur une petite estrade, dans une salle de réception entièrement dédiée à l'interview...

Anti-star par excellence, et cachant sous un regard qui peut paraître sévère une profonde humilité, Georges Claisse semble légèrement sur la défensive. Mais après quelques échanges, il s'aperçoit vite que je ne suis pas là pour le piéger, mais plutôt pour faire partager la passion qui l'anime. Dès lors, l'échange se veut cordial et très intéressant. D'un débit relativement rapide, la voix chaude et profonde de Georges Claisse résonne alors dans les murs de cette grande salle...

 

Georges Claisse, Bonjour.
 
Bonjour. 
Je suis particulièrement ravi de vous recevoir, car vous faites partie d'un de mes meilleurs souvenirs de cinéma. En effet, adolescent, je m'étais régalé en découvrant le film "La mort d'un guide"... 

Ah... Mais vous savez que, des années après le tournage, j'ai rencontré des guides de Chamonix qui m'ont avoué avoir fait ce métier parce qu'ils avaient vu ce film ! Ils étaient du coin et comme tout un chacun, ils skiaient et grimpaient, mais en dilettante... "La mort d'un guide" leur a donné le virus.
Vous êtes comédien, acteur, doubleur...
 

(Il me coupe, fronce les sourcils et fait la moue). Doubleur, je n'aime pas dire ça. Doubleur, non. De temps en temps, il arrive que les comédiens fassent du doublage. En ce qui me concerne, cela fait partie des différentes cordes que j'ai à mon arc, de la même façon que je fais beaucoup de radio.

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Vous touchez à tout ?
 
J'aime bien cet éclectisme là ! C'est ce qui est amusant dans ce métier. D'abord, j'aime bien me servir de la voix. J'aime tout ce qui peut en développer sa diversité. Je ne sais pas quel niveau de virtuosité j'ai atteint, mais c'est en tout cas ce que j'apprécie. Il y a des acteurs qui n'aiment pas ça ! Il y en a qui n'aiment que paraître, tourner, et à partir du moment où ils ne sont plus à l'image ou sur scène, cela ne les intéresse qu'à moitié. Dans mon cas, n'être pas à l'image ne me dérange pas. A la radio, au doublage, aux commentaires de films, on n'est pas à l'image...
La chanson ?
 
La chanson, j'aimerais essayer. Mais je n'ai jamais osé. J'aurais adoré ça. (Il rit)
Mais ce n'est pas perdu... Prenez l'exemple de Gérard Darmon... 
 
C'est vrai. Vous allez me donner des idées... Je ne sais pas du tout quel niveau j'aurais, mais je ne chante pas trop mal et surtout, ça m'amuse beaucoup. C'est un vieux rêve... Idéalement, dans une autre vie, je serai sans doute un chanteur lyrique... (Il rit).
Vous avez tourné avec les plus grands réalisateurs : Zinnemann, Chabrol, Sautet, Clément...
 
Dans des rôles inégaux. Quelquefois, c'étaient des rôles importants, quelquefois non...
Avec lequel avez-vous votre meilleur souvenir ?

 

(Il réfléchit)... Cela dépend de quoi on parle. Si on parle de l'homme avec lequel je travaillais, de l'agrément de travail, si on parle du rôle ou du film, ou si on parle du résultat. C'est très différent. En effet, on peut tourner avec des gens qui sont charmants, extrêmement agréables dans le travail, et puis on n'a pas un souvenir immortel du film, ni du personnage, ni du rôle... Et réciproquement ! On tourne avec des gens désagréables, mais qui ont du talent et qui font de très bons films.

Avec lequel j'ai mon meilleur souvenir ? C'est difficile... Je ne saurais pas vous dire.

Privilégiez-vous l'ambiance du tournage ou la qualité du film ?

 

  La qualité du film, bien sûr. Mais la qualité du tournage compte beaucoup parce que c'est la vie... Si vous passez deux mois à tourner avec des gens désagréables, ils peuvent vous pourrir la vie. En ce qui me concerne, je ne me la laisse pas pourrir facilement, mais certains ne sont vraiment pas agréables ! (Il rit). Cela devient une espèce de bagarre, de lutte d'égos, de marquage de terrain... (Il fait la moue). En revanche, il y en a qui sont charmants, mais qui ne font pas de très bons films... On s'entend bien avec eux, on rigole, on fait des restos et quand on voit le film on se dit : "Bof !"...

Quand vous parlez de restaurants, vous pensez à Claude Chabrol ?

 

  (Nous rions)... Ah Chabrol... on buvait, on mangeait... Et en plus, il avait du talent. On s'est recroisé peu de temps avant qu'il ne disparaisse. Il était venu voir "Oncle Vania" de Tchekhov qu'on jouait aux Bouffes du Nord, avec Philippe Torreton. Nous avons passé la soirée ensemble. C'était un type délicieux et charmant.
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Quelle est l'étincelle qui vous a permis de vivre de votre métier ?
 
J'ai vécu très vite de mon métier. Je ne sais pas si on peut appeler ça de la chance, mais j'ai fait des grosses choses rapidement. Je me rappelle, je venais de commencer dans le métier, j'étais tout jeune, et j'avais fait les cours de la Rue Blanche. J'avais joué "Britannicus". Puis, je suis parti au service militaire. En rentrant, je croise un copain acteur qui me demande de l'accompagner à un casting. On disait à l'époque "aller voir un assistant". Je m'y rends avec lui et cet assistant me regarde et me demande : "Et vous, vous faites quoi ?"...
Je lui réponds que je suis comédien. Il me demande alors : "Et vous avez fait quoi ?"...
A l'époque, je n'avais pas fait grand chose... J'avais 23 ans...
Il me dit alors : "Je vais vous faire rencontrer le metteur en scène"... C'était Georges Lacombe, un vieux routier du cinéma. Et j'ai eu le premier rôle ! C'était un très beau film de télévision qui s'appelait "La fabrique du Roi". J'ai commencé avec ça. Ensuite, les choses se sont enchaînées plus ou moins rapidement, mais j'ai commencé à vivre de ce métier très vite. Je n'ai pas traversé de galères, comme beaucoup. Mais peut-être que j'aurais dû, cela m'aurait sans doute forgé le caractère...
Combien d'années de métier cela vous fait-il ? 
 
Beaucoup ! (Il rit).
Vous n'avez pas de regrets à avoir...
 
Non, je n'ai pas de regrets. Évidemment, si je pouvais faire des choix, je réécrirais l'histoire autrement. Il y a des choses que je ferais différemment.
Lesquelles ?
 
Très vite, j'ai joué au théâtre. J'avais des gens avec lesquels je travaillais, qui m'aimaient bien, qui avaient confiance en moi et avec lesquels je faisais de belles choses. Je les ai un peu délaissés pour aller faire des tournages parce que ça brillait plus, et ça rapportait plus d'argent. J'aurais peut-être dû me montrer plus fidèle au théâtre à ce moment là. Après, j'ai eu un peu de mal à y revenir.

Le théâtre est votre véritable amour ?

 

(Il réfléchit). Non. J'aime les deux. Le plaisir d'acteur est au théâtre. Tourner, c'est agréable, mais dix minutes par jour. Le reste du temps, on attend. Les journées de tournage sont effroyablement ennuyeuses, lourdes et fatigantes. Tourner de jour comme de nuit, avec des horaires inégaux... C'est dur. 

Que faites-vous quand vous attendez ?
 
Je lis. Et surtout, j'écris. Je suis en train d'écrire le scénario d'une comédie pour le cinéma. Un producteur/réalisateur l'attend. Je n'ai pas spécialement une tête à écrire une comédie, mais je le fais quand même ! (Il rit).
Je voudrais revenir sur le doublage, bien que, semble-t-il, vous n'aimiez pas le terme de doubleur... 
 
 Pour moi, ça n'existe pas vraiment. Les doubleurs sont avant tout des comédiens. Il y a des acteurs qui ne font que du doublage ! Mais ce ne sont pas toujours les meilleurs...  
Vous pensez que c'est dévalorisant ?
 

Ce n'est pas que cela dévalorise, mais si un acteur ne fait pas autre chose que ça, il n'a pas complètement appris son métier. Je pense que c'est important d'avoir joué au théâtre ou d'avoir tourné. Si on ne fait que doubler, on n'est pas passé par une école de formation suffisante. 

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 Et pourtant, le doublage est, pour un film, d'une importance capitale. Il m'arrive quelquefois, sur "SOS MOVIES", de "descendre" un film parce que son doublage est exécrable...
 
  Et vous avez raison ! Moi, je ne vois pas beaucoup de films doublés car je préfère les voir en version originale.
En fait, vous ne vous écoutez jamais...
 
Non. Je ne suis jamais allé voir un film dans lequel je double un acteur. Jamais !
Est-ce que vous rencontrez les acteurs que vous doublez ?
 
Ça m'est arrivé.
Vous avez tout de même un sacré palmarès ! Le terrifiant capitaine du "Hollandais volant", Davy Jones, dans "Pirates des Caraïbes", c'est vous !
 
Bill Nighy... Je l'ai souvent doublé, en effet.
L'effrayant Viktor, chef des vampires dans la trilogie "Underworld", c'est vous ! Darth Vicious dans "Star Wars", c'est encore vous ! Vous doublez Ed Harris, Léonard Nimoy, James Caan, Albert Finney, Dustin Hoffman, Frank Langella et j'en passe...
 
Oui. Mais le doublage de tout ce que vous me citez est fait avec des moyens conséquents. Vous savez, le doublage peut être très bien fait ! Loin de moi l'idée de le décrier. Je dis simplement que le doublage est un art sacrifié parce qu'il est très souvent confié à des gens qui n'ont pas de talent. Que ce soient les directeurs de plateau ou les comédiens. Mais il y en a aussi de très bons.   
Des incontournables vous voulez dire ! Claude Giraud ou Roger Carel par exemple...
 

 Je connais très bien Claude Giraud. Nous avons doublé ensemble. D'ailleurs, avec lui, je n'ai jamais fait que du doublage. Nous n'avons jamais joué ensemble. C'est un acteur que j'estime et que j'apprécie beaucoup. C'est un bel acteur et quelqu'un que j'aime bien. Il a une carrière énorme. Il a tout fait ! Quant à Roger Carel, il a également tout fait. D'ailleurs, j'ai tourné avec lui, à Nice. Et l'on a également fait de la radio ensemble. C'était un virtuose.

Mais quelquefois, je rencontre des comédiens qui manquent cruellement de moyens. J'en rencontre aussi qui me disent, alors qu'ils débutent dans le métier, qu'ils veulent devenir comédiens de doublage. Je leur dis alors "mais devenez comédiens tout court d'abord !. Vous ferez du doublage ensuite.. Ne vous contentez pas de ça". 

Comment expliquez-vous que les grands dessins animés d'aujourd'hui fassent appel aux voix des stars ?
 
Justement parce qu'ils en ont les moyens. Et aussi parce que le simple fait de mettre à l'affiche de grands noms d'acteurs va faire venir le public dans la salle. Quand le projet est important, les producteurs savent faire appel aux gens de qualité. Il y a d'énormes différences entre une série américaine "bateau" et un très bon film de cinéma.
En fait, cela se passe à trois niveaux. Tout d'abord au niveau de l'écriture du texte. Il en faut un qui soit synchrone, qui colle sur l'image. Il faut donc quelqu'un qui écrive bien. Ensuite, prendre un bon directeur de plateau et de bons comédiens. Enfin, avoir le temps de travailler... Entre un doublage fait en trois jours et un fait en 15 jours, il y a une sacrée différence ! Voilà, tout est là !
Vous vous partagez entre la France et l'Allemagne, pourquoi ce choix ?
 
D'abord parce que je parle allemand... 

Entre autres...

 

(Il rit)... Oui, entre autres...
Votre ex-épouse, l'actrice Laura Morante, étant italienne, vous parlez également l'italien...
 
(Il m'adresse un regard malicieux)... J'ai tourné un peu en Italie, mais pas énormément... Avec Laura, nous nous sommes connus sur un tournage, mais elle ne parlait pas un mot de français et moi pas un mot d'italien. Nous avons donc fait  très vite l'effort d'apprendre la langue de l'autre. Chacun à sa façon, moi de manière très livresque, elle non. Au jour d'aujourd'hui, elle parle très bien le français, et je crois que je parle bien italien.
Et l'allemand ?
 
Je l'entendais à la maison. Ma mère était allemande.
J'ai énormément tourné en Allemagne. Un temps, j'y jouais une série récurrente qui s'appelait "Team Berlin" dans laquelle j'interprétais le chef d'une brigade d'intervention de la police. 
Finalement, où résidez-vous ?

J'ai longtemps eu un appartement à Berlin, que j'ai vendu il y a un an. Il ne me servait pas à grand chose parce que les tournages en Allemagne se font n'importe où. Vous logez donc en hôtel ou dans un appartement loué par la production. 
On ne peut pas dire que j'aime énormément l'Allemagne mais Berlin est une ville amusante. Et j'apprécie les Berlinois, ce sont les seuls allemands qui aient de l'humour ! (Il sourit).
Quand je suis en France, je réside à Paris, mais les hivers y sont longs et je rêve d'une maison dans le midi !
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Je voudrais revenir sur le film "La mort d'un guide". C'est un bon souvenir ?

Très bon. Notamment parce que cela me permettait de joindre deux choses : mon amour de la montagne et le plaisir de tourner un beau rôle avec un bon réalisateur : Jacques Ertaud. 

Et bien tiens ! En voilà un qui n'était pas facile !! 

A quel niveau ?
 

C'était un emmerdeur et un tyran ! En ce qui me concerne, il ne m'a pas tyrannisé. Il a un peu essayé mais je l'ai calmé tout de suite. Ensuite, nous rapports ont été très tendus. C'était un tyran qui aimait bien prendre des têtes de turcs. Il y a souvent des gens comme ça sur les tournages. Ils cherchent celui qu'ils vont pouvoir martyriser...Et curieusement, il y en a toujours un ou deux qui se laissent faire...

Malgré tout, à l'arrivée, le film était bien.

De plus, c'est l'année pendant laquelle je voulais passer mon diplôme d'aspirant guide, à l'École Nationale de ski et d'alpinisme. Et comme dans le film, je n'étais pas doublé, j'étais content. Il m'est arrivé de tourner avec 1000 mètres de vide sous moi... Dans "La mort d'un guide", il n'y a aucun trucage !

   Quelle est désormais votre plus grande ambition ?

 

(Il réfléchit à voix haute) J'ai toujours un grand plaisir à jouer.

Le théâtre est une drogue dure. Quand on a joué une pièce 80 fois, on se dit qu'on en est un peu lassé. Mais je sais que quand cela va s'arrêter, cela va manquer comme une drogue, carrément. Cette adrénaline, cette montée de trac, ce sentiment que l'on est toujours à la merci d'une faiblesse, d'un trou de mémoire ou d'un incident...

Tourner ?... Mouais. A une époque, cela m'a amusé. Ça ne m'amuse plus beaucoup. Attention, si je croise un très beau rôle, je vais me régaler. Il ne faut pas vous raconter d'histoires... 

.Cependant, ma plus grande ambition serait de réussir dans l'écriture. 

Uniquement dans des scénarii ou dans la réalisation d'un roman ?

 

Le roman, c'est comme la chanson, je n'ai pas osé. 

Une autobiographie ?

 

Non ! Ça ne m'intéresse pas du tout. Et je pense que ma vie n'est pas assez passionnante pour cela. J'aimerais parler de mon métier mais ma vie privée... non. 

Vous seriez sans doute surpris par le nombre de personnes que cela intéresserait...

 

J'en serais ravi parce que cela ferait écho à ce que j'ai fait dans ma vie. Mais de là à me lancer dans ce genre d'ouvrage... Je ne suis pas assez narcissique pour cela. En revanche, j'aimerais me lancer dans un roman pour raconter une fiction dans laquelle, naturellement, tout romancier se raconte lui-même... Mais le faire à la première personne, en racontant ma vie, qui j'ai rencontré, avec quelles maîtresses j'ai couché, etc...

Pourquoi ? il y en aurait trop ? (Je ris)

 

(Il sourit)... Joker !  Ça, je ne l'avouerai à personne !!

 

Georges Claisse,merci beaucoup de m'avoir reçu.

 

Je vous en prie. 

5Reportage photo réalisé par Candice Obron-Vattaire

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M
Depuis très longtemps je suis une grande admiratrice de ce merveilleux acteur. Cela remonte depuis la diffusion de la trilogie Les lavandes et le réséda. j'avais une vingtaine d'années à cette époque et j'étais tombée sous le charme de ses beaux yeux bleux. Il y a eu d'autres films et séries (DVD) que je regarde de temps en temps. J'ai zappé son décès survenu en 2021 et je ne me souviens pas s'il y avait eu une annonce dans les médias. Son dernier tôle dans Laval et ses lectures à la radio montrent l'évolution inexorable de la vieillesse. Un peu comme Delon, 2 acteurs beaux, talentueux et voir ce qu'ils sont devenus me fait de la peine. La vieillesse est un naufrage. Je sais de quoi je parle, j'ai 77 ans.
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P
alors mon cher Corsu, si tu veux voir à part Chickenland, ce que les gens en pensent, il te faut regarder sur mon blog : je ne comprends toujours pas pourquoi on commente ton interview chez moi<br /> mais pas chez toi mais mon collègue Gégé t'adresse toutes ses félicitations (il m'a dit de te le dire)
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C
Merci mesdames, c'est très gentil. Je suis ravi que cela vous ai plu
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P
Je suis là, je suis venue lire. Merci beaucoup, moi aussi j'aime beaucoup cet acteur entre autres dans le film 'la mort d'un guide' que j'aime particulièrement. Je me souviens beaucoup de lui à la<br /> télé dans les années 60 et 70 où on voyait des trucs de qualité.<br /> J'aime son commentaire sur notre acteur préféré. Belle interview Corsu, bravo !
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P
Merci CORSU pour cette interview ! j'adore Georges CLAISSE et tu vois, je ne savais pas qu'il faisait des doublages. Je vais te raconter une anecdote véridique. Ma grand-mère paternelle, née en<br /> 1889, a eu 13 enfants et elle était assez prude en fait. Il ne fallait jamais montrer quoi que ce soit, porter ces shorts trop courts etc... quand on a eu la télé, j'avais 10 ans et demi et puis un<br /> jour est passé MIROIR 2000 avec Etienne BIERRY et Georges CLAISSE, ce dernier à un moment rentrant dans une douche où on ne lui voyait que les épaules... et cette pauvre femme est venue nous<br /> éteindre la télé parce qu'on regardait des saletés avec tous ces hommes nus ! oh, je te jure... n'empêche, je n'ai jamais oublié Georges CLAISSE avec son regard et son sourire chaleureux. J'ai mis<br /> un article chez moi pour leur dire de venir jeter un coup d'oeil. Je te dois bien ça et merci pour ton amitié qui en ces moments ardus entre le régime et le boulot, me fait beaucoup de bien
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